Citation
Les soleils couchants
Revêtent les champs
Les canaux, la ville entière
D’hyacinthe et d’or
Charles Baudelaire (les fleurs du mal)
Les crépuscules naissants peignent le faciès du néant
Le pourpre d’une entité qui s’effraye
Guettant les pas sourds d’une nuit qui veille
Paradoxe d’un ciel qui rajuste son temps
Le crépuscule d’ocre imbibe l’irréel
Les oiseaux déploient des chants sensoriels
Qui des feuillages bercent l’impact
Le vent pédant s’affuble d’une harpe
Le crépuscule, rougit l’or des blés levants
S’impose le bleu, sceptre d’un roi
La douceur dans l’obscurité greffe sa loi
Le soleil s’efface derrière un nuage songeant
La nuit entière à NEMESIS, ravissement
La déesse dans la loi s’absorbe, justicière
Filant sa morgue, de ses charmes usant
S’envolant vers les baies sablées lunaires
Raymonde verney