La parlure d’un badloqué.-
Accraire que tu vas m’astiner longtemps.
C’est ben d’adon parfois mais quand même!
Asteur, mes barniques aveuglent ta baboune.
Aucun bidou de ma part, que veux-tu!
J’ai botché souvent ma vie, c’est au boutte!
J’aimerais prendre un break, virer une brosse.
Se tirer une bûche, ne pas bucker.
Buzzer ton amour, ne pas canter à jamais.
Je capote à ta distance lointaine, absurde.
Je suis ton chum, je ne veux pas casser.
J’ai pas une cenne, je te l’ai dit.
Mes châssis sont fermés y compris ma shed.
Je ne suis pas chialeux malgré mon cocron.
Cependant j’ai la couenne dure , j’attendrai.
Un vrai cracpot, ton absence me débine.
Maintenant je décrisse, je suis écoeuré.
Effoiré sur le chesterfield, ben tanné.
J’ai tout flambé pour toi, je me sens flusher.
Fucké, aucun fun noir de ma part.
Galarneau m’accompagne, c’est pas une joke.
J’attends un lift, maudite marde!
Si ma minoune marchait, ostie!
Accoudé sur la pentré, je vais péter ma coche.
Les piastres me manquent, encore du picossage.
Piler sur mon orgueil pis te téléphoner.
Pissou, je placote encore et c’est platte.
Pompette, ma poupoune, je m’en dors.
A demain, le radoteux va se renipper.
Retontir à nouveau, être plus smatte.
André,épervier
Référence, lexique québécois :
http:// www.angelfire.com/pq/lexique/lexique.html