DOUDOU
Tu laissais sur mon cou
Des traces violines
Que je dissimulais
Sous un foulard de soie
Sur ma peau caressée
Par ta bouche maligne
J’aimais ainsi garder
Quelques traces de toi
Et j’étais de ton sceau
Marquée de bas en haut
Chaque pouce de chair
Avouait ton empreinte
Mes courbes alanguies
Réclamaient nos étreintes
Et je marchais, pensive
En ne rêvant qu’à toi !
J’aurais voulu garder
Sur mon corps ton odeur
Pour suppléer un peu
A tes heures d’absence
Et comme le doudou
De notre tendre enfance
Je gardais ce foulard
Au parfum de ton cou…
Marie.M