A toi mon frère journaliste en Algérie
Victime de la hargne des injustes de ce pays
A ton peuple tu veux transmettre le message,
Si j’étais toi, je ferais certainement mes bagages.
Je quitterais cette terre appelée « L’Algérie »
Loin du châtiment de ses prédateurs mécréants
Qui font couler, aux journalistes, les larmes et le sang.
Impossible, ici-bas d’exercer librement ton métier!
Terrorisme aveugle à tes cotés dans les rues d’Alger
Aux malfrats locaux et omniprésents tu es confronté
Partout et toujours la presse voit sa liberté bafouée.
Aux système mafieux, marchand d’arme et de pétrole
Qui brandissent des faux Corans, et des vrais couteaux
Aiguisés entre cinq prières et dix massacres crapuleux
Alger la blanche compte ses morts sans cérémonial
Est devenue forêt calcinée et chantier d’horreur monumental
tueries, massacres, bombes, pièges c’est ainsi votre lot,
Dans le but d’assassiner et de détruire les idéaux
Certains s’exilent, c’est la fuite des cerveaux
De cette Algérie cosmopolite mais en danger menacé
Où tous vivaient ensemble, Arabes, Américains et Français
C’est devenue terre en colère d’un peuple oppressé.
Image de la médiocrité dans le monde entier
Mais loin de cette terre aussi j’ai remarqué
Dans d’autres pays où la liberté d’expression est muselée
A qui profitent ses crimes, et ses pleurs des mères ?
Seulement aux terroristes qui traumatisent la terre
A cette injustice qui martyrise les journalistes, nos frères
Aux journalistes morts et pour leurs mémoires
A l’Algérie martyrisée aujourd’hui et violée hier
A la mémoire de tes hommes perdus victime du systéme
A tout ceux qui sont pour la liberté
Liberté d’expression, liberté du droit de l’homme
Myriam belady