Qu’i était doux à mon cœur
Ce regard emplit de douces certitudes.
Il m’auréolait d’essence vaporeuse, plénitude
Qui me nourrissait, tout au long des heures.
Le temps suspendu, se faisait caresse
Comme un zéphire soyeux
Levant un clapotis sur l’onde bleue
Ton souffle devenait délicatesse.
Dans tes bras bienveillants, petite musaraigne
Je me voulais mutine ou lascive.
Même mes formes devenaient floues, furtives,
Ne reprenant substance que dans ton règne.
To amour, forteresse inviolable
Dont je me voulais la châtelaine docile,
Dévouée, pieuse, presque servile
M’aveuglait, m’isolait d’un monde devenu impalpable.
Qu’il fut cruel à mon cœur !
Mais je dus rompre le sortilège
Qui nous emprisonnait, funeste solfège
Pour te rendre au monde des vivants, vainqueur…..