Tu pianotes sur mon dos, dune
Chaude, vivante les sens en appétit
Presque exacerbés sous ce reflet de lune
Tu dessines des arabesques à l'infini.
Devenir musique, rythmée par ce métronome
Improvisé, ce coeur qui bat à l'unisson,
Comme une valse à deux temps, majordome
Au diapason, solfège, soupirs, heureuse partition.
La symphonie s'accélère, abandonnant les violons
Doucereux et plaintifs au profit des cymbales
Percutantes, caisses de résonnance, éclatante déraison
Cor sonnant l'hallali, ultime course, fatale.
Wagner, Beethoven, charge héroique
S'efface, avec panache, magnanime.
Sens apaisés, accord presque mystique
Pour quelques vers avec de simples rimes....