Les pendules, les horloges, ces cadrants qui nous donne le temps qui volent dans les limbes de mon esprit, virevoltent laissant échapper derrière elles un voile nuageux de secondes qui perles comme la pluie. Nous menaçant, nous terrifiant avec une trotteuse d'allure acéré. Certaines portent à leurs ailes des blessures expliqués par les tentatives désespérer et parfois violente de rattraper le temps. Mais mêmes ces icônes du temps, qui lui est éternel et irréductible, sont éphémère, puisqu'il arrive parfois qu'elles s'écrasent et lachent dans un dernier cliquetis métallique sa dernière seconde. Vision étrange mais banale qui caractérise mon esprit, le monde où il se réfugie, cet asile où l'on trouve à la fois le repos, la réflexion, et le dur combat que je peux mener avec ou contre moi même...
Oui un asile, un asile vaste puisqu'il semble ne pas avoir de limite, s'étendant à des rivages utopiques et lointain, mais à la fois clos, séquestrant et étroit puisqu'on s'y sent enfermé, un asile riche en diversité d'évènement, beaucoup plus riche que ce que contient votre monde, aussi varié en quoi que ce soit qu'un rêve... et parfois qu'un cauchemar.
Dans ce monde si ambiguë on se retrouve parfois à valser avec la solitude, un compagnon fidèle mais oppressant et angoissant.
Impression de vide, de néant, que plus rien ne compte, que plus rien n'existe. Sentiment d'abandon ou d'inutilité, parfois les deux, on se concentre sur sa propre vie et son environnement, basculant dans un débat et un monologue sans grande lucidité. Cette solitude qui nous berce dans une illusion que tout vas bien, en nous cachant la vérité de ce monde.
Elle nous laisse croire que l'on est seul mais il n'en est rien, elle nous trompe sur l'absence de danger et sur notre présence d'ignorance. Elle nous ment sur tout ces sentiments de confort, de confiance, et de sécurité ressentis. La solitude nous porte à notre vision un désert à perte de vue, sans menace, sans rien qui puisse influencer notre vie, sans aucun obstacle, sans aucune limite, elle nous laisse seul avec nos secrets, nos désirs et nos pensées.
Mais cette solitude est abstraite.
Imaginez une peinture d'aquarelle qui dépeint ce paysage mais que finalement toutes les couleurs se mettent à baver, laissant ruisseler ces couleurs comme des larmes de peine.
Sous ces couleurs qui fondent il n'y a plus de solitude, elle a couler avec les couleurs. Sous tout ces faux traits de cette solitude se dessine malheureusement la fresque soi-disant fictive du monde réel dans lequel je me déchire.
extrait de mon deuxième livre que je n'ai pas fini et dont je n'ai toujours pas de nom