Prestre.-
Le prêtre déshabille sa chasuble conspuée.
La sainteté corporelle, la nudité incertaine.
Tout prêt, le lit invitant, une vierge silencieuse.
Le prêtre médite l’envie sensuelle, le sacerdoce!
Corps sublime non caressé par des mains suaves.
Le désir effronté d’une génuflexion aveugle.
Le prêtre, un chapelet entre ses mains vacillantes.
Le crucifix charnel, l’appât convoité , le baiser.
Une soie harmonieuse enveloppant l’impur heureux.
Le prêtre charmeur éloignant avidement son bréviaire.
Des yeux lisant l’approche physique, dépravation.
Le génital, l’irrationnel à l’affût de son sexe.
Le prêtre balançant sa vision hormonale, jouissance.
La testostérone du haut de la chaire sacrifiée.
L’alléluia béni dans une franchise enfin acceptée.
Le prêtre démasqué, la morale assouvie, la contemplation.
L’église pourchassée, l’alcôve abreuvée finalement.
L’eucharistie dégustée, des lèvres appétissantes.
Le prêtre se dévoile, ses bras cruciformes, allégés.
Place à la distraction, chasse laraire inculte.
Maintenant un ciel chéri, compréhension respectée.
André,épervier