Dans sa grandeur nature l’enfer et ses démons
Les feux brûlent encore sur les espoirs tisons
Les flammes avec patience finissent leur action.
En volutes bien noires s’envole cette union.
Au loin mes yeux perçoivent l’ombre de celle qui
J’ai cru pendant longtemps qu’elle était mon amie.
Et puis la silhouette disparaît dans la nuit.
Elle emporte avec elle les malheurs de ma vie.
Alors à pas rapide je m’éloigne des lieux
Au loin c’est un mirage un soleil radieux
Un ciel bleu, la lumière qui éblouit mes yeux
Au monde des vivants je reviens c’est heureux.
J’ai même prononcé le verbe j’envisage
Je dis souvent demain vacances, et voyages
Un sourire s’installe au bord de mon visage.
La dernière cicatrice de mon cœur plie bagage.
Toi, lors de ton départ tu me fis ce cadeau.
Toute ton énergie, tout ton plaisir de vivre,
Joyau inestimable source de renouveau.
De paix et de tendresse aujourd’hui je m’enivre.
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