A l´heure de la jeunesse
On a cette belle richesse.
Le temps passe,
Croire se lasse.
Des déchirures apparaissent, rapiécées,
Raccommodées, cependant rien n´y fait
Que de fissures
Dans la tenture.
La toile part dans le vent
Le navire devient dément
Agité par les bordés, on peut s´échouer sur les rochers,
Il reste alors le gouvernail et la volonté de s´accrocher.
Attention à ne pas couler.
Attention à ne pas rouler.
Ceci est la vie, ou la survie.
Ne rien faire dans le mépris.
Sinon il faut en payer le prix.
Croire va seulement à l’envie.
Eric Vialette