Poivrot d’avril- fantaisie.
Texte poétique : 52
Lui qui sifflait net plus d’un litre de rouge
Qui n’eu pas le temps de prendre de la bouteille.
Le reflet à deux gouttes d’eau d’un Peau rouge
Tellement par sa trogne s’approchait du vermeil
Son l’humble viscère qui lui servait d’éponge
Pardieu, depuis longtemps avait perdue la foi
Par l’abus d’un trop plein avait jeté l’éponge
Piqué que le bougre remettait ça chaque fois.
Tête de carafon t’as connu de la vie de château
Que les étiquettes des bordeaux en poubelles
De la vinasse avalée tu rêvais mené en bateau
De descendre un jour de bien meilleurs labelles
Faut dire de sa souche qu’il n’était pas raciste
Car le mélange des crus ne lui faisait pas peur
Fier comme Artaban tel ce héros de Maciste
Il en assommait plus d’un au zinc des Sapeurs
Mais sa couleur de peau, devint vite jaunâtre
Tel le teint du fleuve de santé pas très saine
Qui coule en capitale à la vue de Montmartre
La tournure misérable eu la vision malsaine.
D’être face à Dieu dans son simple appareil
Lui qui voyait double devant un dernier verre
Crut d’être pris pour un bleu étant nu comme un ver.
Par le divin donateur d’eau vie sans pareil.
Seulement le créateur qui en a vu bien d’autres
En bienfaiteur, baptisa son Gnafron en apôtre
Le prit sous sa coupe lui indiqua ses vignes
Pour choisir une feuille afin qu’il resta digne.
Alors ne vous étonnez pas si vous croisez là haut
Vous autres braves gens des poivrots de toutes sortes
Des ivrognes notoires qui ne volent pas très haut
Il faut bien que la mort trinque en quelque sorte…
Le 5 février 2006.