Tu te retrouves sous l’emprise
D’un homme sans cellules grises
Qui pour calmer ses nerfs
Se réfugie dans la colère.
Tu redoutes chaque instant
Et tu pries le ciel pour ne pas qu’il te tombe sur la tête
Mais inlassablement,
Tu vois la vie qui passe, celle que tu regrettes…
Tu penses a tous ces matins
Que lui seul empoisonne
Tu as du mal à te dire que tu le crains
Même quand tu lui parles au téléphone
Que va être ce soir ?
Une lame, une batte, un trou noir ?
Ou tout simplement manger en paix ?
Ou encore ramper ?
C’est difficile de se regarder dans un miroir
Et d’avoir la force de se maquillé,
Pour essuyer ce désespoir
Qui a, depuis longtemps, remplacé ta fierté.
Tu pleures tellement
Que plus une seule larme ne coule
Et ton rimmel se mélange trop souvent
A cet alcool qui le saoule !
C’est à genoux que la soirée se termine,
Entre cris de guerre et hurlements,
C’est encore un soir qui s’aligne
Comme un barreau, à vos cinq ans
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