Le soleil sur l’oreiller fait hurler ton absence
Mais à la nuit tombée au bonheur des sens
Reviens flatter mon nez senteur d’indécence
Apporte à l’âme blessée la fin de son errance
Que le temps stoppe là sa déferlante
La volupté du cœur du corps de l’amante
Rend aux plumes enserrées la chaleur astrale
Pousse l’aventure en un tome magistral
Provoque attise embrume oh oui souris encore
Que les coins de nos lèvres se trouvent au zénith
Commissures heureuses messagères de nos corps
Ombres et lumières unies applaudissent nos rites
Rêve fou du cauchemar repoussé au bonheur
De nos yeux ahuris figés comme par la colle
D’oreilles carbonisées à la chaleur des mots
De dents ne tremblant plus ayant perdu la peur
Sur l’oreiller pas de soleil pâle lumière
Pas là… partout ailleurs….
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