Force.
Quand les forêts se parent de leurs robes moirées
Que les aigles me content des rêves de lointaines contrées
La lune sertit les cîmes de son halo irisé
Et habille mes envies d'un voilage plissé.
Viens en moi déposer ta fatigue
Recueillir au bord de mes lèvres
La subtile quintessence
Le ruisseau doux et pur
De ma force
Ma jouissance.
Et d'un cri je fends le bois
Je hisse au sommet de la cathédrale endormie
Les hurlements et le gémir
Que tes doigts font naître
Aux frontières de l'infini.
Et je chante pour toi
Le cantique, mon ange
Envolées lyriques
A la frange des cieux
Où toi seul régis en souverain
Le choeur de nos soies d'être
En canon là sur les toits
Du monde du bien être
Et de la confiance en soi.
Au royaume des âmes
Les perles nacrées
Ornent ton front,
Vestiges du corps
Passionnément forts
Amour en cavale
Entre nuées et éclairs
De caresses et de doigts enfouis
A la renverse
Cascades de mains
Au mors et à la monture
Chevauchée d'amor
Entre monts et vallées
Loin des fumées et de la froidure.
*