Une douce nourriture

Une douce nourriture


L’arbre de vie qui nourrit toutes nos pensées
Essence de nos mots à faire encore rêver
Suave et délicat, ils sont comme un bon vin
Précieux délices qui coule c'est divin
Offrande de ce dieu Bacchus, qui enivre
En rendant notre esprit un peu plus volatile
Même si parfois les mots sont moins drôles
Et que des phrases naissent un jeu de rôles
Sans avoir à crier les sons à tue têtes
Soirs de ripailles et des soirs de fêtes
Ombre qui passe dans la lumière un aperçu
Ne changera rien pour cette inconnue
Tant que les rêves seront là en prendre soins
Temples de ces ancêtres sont si loin
Ou ces grands magiciens avaient les secrets
Utilisant leurs dons pour faire apparaître
Sur les autels qui pointaient vers les cieux
Ils récitaient des psaumes pour ces dieux
Ce n'étaient que chants de prières
Incantations pour les mortels qui rêvaient
Savoir un jour quand le monde changera
Après ce temps combien d'êtres lui survivra
Ne pas dire que celui-ci est parfait
Sachant bien pourtant qu'autour, il se défait
Fous que nous sommes à croire à ses devins
Rires et s'esclaffer profitant des festins
Ordre est donné de taire ce qui fait mourir
Nul ne peut prévoir ce qui va faire périr
Traces que laissent ces gens au coeur geler
Inertie grandissante sans cesse répéter
Ère disparue depuis, mais figer en mémoire
Rien ne serait plus cruel qu'un prétoire
En se servant du condamner pour l'exécuter
S'apercevoir maintenant que tout est terminé

Fomalhault