L’éclat soudain
Je crie la fatigue de mon esprit fragile.
Je chasse l’insolence, l’acclamation inutile.
Je suis égaré dans la splendeur de l’insuffisance.
La clameur s’objecte dans un silence ignoré.
L’exclamation déroutante, la rage au cœur.
Je suis étouffé par l’insignifiance humaine.
Vocifération d’un rejet absolu de ma personne.
Je dénonce l’imbécillité, la culture bafouée.
Je suis tendresse malgré la haine sournoise.
Gémissement solitaire, le poing fermé, rugir…
Plainte subjective, la gloire de réussir, enfin!
Je suis déroute, l’ovation d’une compréhension exigée.
Je flotte dans l’innocence d’un renouveau souhaité.
Je crie dans un silence aveugle, le miroir de la vie.
Je crie pour me libérer, pour mieux dormir, être apaisé.
André,épervier.