Alger le 30/09/2006
La vie
La vie, un ensemble de souvenirs,
Peines et joies, forment son train.
Dans ma ligne, tout peut fleurir
Dans mon livre, le grand bain.
Le bruit n’étant plus en cause
Dans le silence, à chacun sa pose
Le pisteur dans la main une rose
M’offre, amitié et autres choses.
Le sens profond, n’étant plus un rêve
Destinée, l’existence dans la relève
Bien courte, le crépuscule achève,
Cette journée, sans poudre, sans glaive.
Le lien sans lien perd ses siens
Le bien sans bien est un rien.
Le vide sans vide pour le terrien
Un gouffre qui me sépare des miens.
La solitude n’étant plus orpheline
Seul, je coure vers les bois.
Esprit encore vif, aux abois
Un long regard sur les collines.
L’unique sentier se voulant voie
Les doigts, qui caressent, dessinent.
Le souffle gardant sa propre voix
Dans l’attente, la prière se termine.
La solitude n’étant plus orpheline
Seul, l’horizon reste un frein.
Cœur bien léger, rumine
Encore des mots pour les dessins.
Visage aussi blanc que la paraffine
Grande sueur pour petit pain.
L’un devant l’autre s’élimine
Qu’il soit coq, il fut un poussin.
mouloudi mustapha